Une p'tite troupe de p'tits hommes sur des grands ch'vaux ...

Messages : 3 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Roazhon

Voilà quelques jours que la petite troupe faisait route vers une destination mystérieuse.

Une jeune recrue avait déposé une missive sur le bureau du jeune Colonel.
Avec surprise, Leamas avait reconnu rapidement l'écriture de l'auteur de cette dernière.
Les mots étaient simples mais bien choisit. Pas de fioriture dans les termes, pas d'envolé de métaphore, non, des mots qui allaient directement au but. Après tout, cela caractérisait bien la personne qui lui avait envoyé.

Rapidement, il avait fait sellé son cheval ainsi que celui de son frère ainé.
Ce dernier ne le quittait que très rarement depuis les sombres évènements qui avaient vu disparaitre Maf.
Afin de donner une touche lyrique à cette joyeuse troupe, un chien ne les quittait pas d'une semelle.
Ce dernier faisait le tour des montures, disparaissaient dans les fourrées, revenait en faisant presque sursauter les montures et mettre à terre leur cavalier.

Un homme surgit de nul part et planta son immense claymore dans le sol.
Après avoir sortie un petit monologue fort impressionnant et accentué par la carrure de ce qui devait être un gardien, les deux cavaliers s'adressèrent un regard.

Fouinot commença à entreprendre une investigation olfactive de l'homme se dressant devant eux.

Il en avait vu des "invincibles" tombés, il en avait vu des arrogants défiés la mort elle même et perdre.
Maintenant, quand il croisait l'un d'eux, il avait tout simplement... pitié.
Un jour, un plus fort que lui viendrait et lui ôterait la vie en même temps que sa prétention.
Le comble serait sans doute que cela se fasse entre deux bretons...

De la façon la plus simple qu'il soit, il s'adressa à cet homme...

Nous sommes Malec et Leamas Ehrling. Nous venons de Roazhon.
Ton maitre, ton chef, ou je ne sais comment tu le nommes, m'a adressé un courrier.
Plutôt que de lui répondre, et peut être même de perdre un coursier, je préférais me déplacer.
Aussi, nous voilà ...

Les deux cavaliers n'avaient mis pied à terre... et observait avec attention les gestes de l'homme.
Il était sans doute très fort, très habile... raison de plus pour se méfier.
De savoir sa tête aussi proche de son épée, rassurait Leamas...

/HRP
Je ne peux pas éditer mon propre post et euh ... voilà Smile

Normalement c'est bon à présent intégrer dans le groupe dragon

Admin Messages : 244 Date d'inscription : 27/09/2009

L'ombre, qui avait déjà commencé à disparaitre derrière les arbres, fit limite la gueule de se faire ainsi interpeler alors que son rôle n'était nullement de servir de valet, mais bien de mettre en garde les intrus qui voudraient venir ici pour détruire...
Mais quand il entendit l'homme se présenter il se ressaisit.

Je suis enchanté de rencontrer l'un des plus grands militaires de l'armée Bretonne.
Votre venue est attendu et pas simplement par celui qui est le gardien de ces lieux, j'en suis persuadé.
Nul maitre ici bas, que des hommes et des femmes égaux qui veulent atteindre les mêmes objectifs en ayant le plus grand respect les uns pour les autres, s'il existe des mots les désignant ce sont plus des mots qu'autre chose, une marque de respect en somme.

L'ombre se ressaisit il n'était pas là pour faire un laïus sur ce qui était ou n'était pas en ce lieu.

Suivez ce sentier, vous atteindrez la clairière à la fontaine, il vous y attendra...

Messages : 3 Date d'inscription : 22/11/2009

Laly chevauchait doucement. A l'orée de la forêt elle fit prendre le pas à sa monture puis l'arrêta. Elle en descendit.
Son cheval manifestait un tension. Elle flatta son encolure.

Tout doux, là......chuuut ça va, il n'y a rien.

Elle regarda autour d'elle.
Elle avait entendu parler de ce lieu tout comme elle avait entendu parler de l'incendie du manoir de son frère, du moins celui qui avait été son frère en un temps qui lui semblait si lointain. Elle secoua doucement la tête chassant ses souvenirs.
Elle avança dans la forêt, tenant les rennes de sa monture. Entre les arbres il lui sembla apercevoir une ombre. Elle stoppa et porta la main à sa ceinture pour saisir le pommeau de son épée. Elle fixa l'ombre qui semblait connaitre ces lieux. Elle se mouvait avec facilité entre les arbres, avec agilité.